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Eglise
Nicolas d’Anjou est l’artisan de la construction de l’église de Saint Martin des Champs qui est, paraît-il, une imitation de l’édifice de Saint-Privé : son maître-autel est dédié à Saint Martin et aux Saints Abdon et Isidore.
L’église de Saint-Martin est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Elle possède une triple nef restaurée de style ogival Renaissance, un portail du 15ème siècle à arcade simple et tympan nu ainsi qu’un chœur ogival. Son chevet droit est percé de trois baies ogivales. Un vitrail, au-dessus de l’autel, égaye l’édifice. Il représente le céleste patron du pays, Saint Martin, partageant son manteau avec un pauvre. L’église possédait trois cloches et des orgues. Ces dernières disparurent après qu’en Novembre 1793, la Convention abolit le catholicisme et décréta ce lieu culte de la Raison.
Il semble que le feu du ciel s’acharne sur le clocher. La foudre s’abat une première fois sur le clocher pendant la nuit du 4 Juillet 1774. Il est reconstruit de dix pieds plus bas. La dépense occasionnée par cet événement s’élève à 149 livres. Dans la nuit du 18 Octobre 1798 (ou le 26 vendémaire an VI de la République Française), il est de nouveau foudroyé. Le clocher est reconstruit cette fois de vingt-quatre pieds plus bas que celui de 1700. En 1810, Charles-Joseph TERRIER, desservant de Saint-Martin-des-Champs, bénit deux nouvelles cloches. L’une avait pour parrain et marraine Jean-François-Léon Lepeletier de Mortefontaine et Suzanne-Louise Lepeletier de Mortefontaine son épouse ; l’autre, Jacques RAVEAU, maire, et Louise Asselineau, épouse d’Aimable Lesire.